Les Pandores ou Le Protocole Inutile
Nous devons le mot de « Pandores » pour désigner les gendarmes, au chansonnier Gustave Nadaud, qui écrivit en 1860 l’oeuvre satirique « Pandore ou les Deux Gendarmes ».
Extrait : Deux gendarmes, un beau dimanche,
Chevauchaient le long d’un sentier ;
L’un portait la sardine blanche,
L’autre, le jaune baudrier.
Le premier dit d’un ton sonore :
« — Le temps est beau pour la saison !
— Brigadier (répondit Pandore),
Brigadier, vous avez raison ! » (bis)
Les Pandores sont deux, parfois trois, toujours groupés et déambulent sur leurs trottinettes officielles, s’arrêtent, accostent les passants pour leur rappeler avec faconde et joyeuseté quelques G.P.I. = Grands Principes Incontournables de la vie en société : ne pas marcher trop vite, savoir contrôler les semelles de ses souliers, éviter les glissades, les bousculades, les attrapades, les reculades, les dérobades qui nuisent à la P.B.C. = Prudence et Bonne Circulation…
Leur mission : accueillir, vérifier, mesurer, prévenir, compter, annoncer, rassembler, disperser, contrôler les sourires, mettre en warnings les imprudents piétons et les files d’attente.
Les Pandores ont ainsi » protégé » des Fêtes du Printemps, le grand Carnaval de Marseille, des cocktails, de multiples cérémonies officielles et autres inaugurations, des Semaines commerciales, des entrées de festivals, des toilettes publiques, des halls de gares.
Spectacle déambulatoire burlesque.
Equipe : 2 ou 3 comédiens équipés de leurs trottinettes.
Durée des patrouilles : 4 patrouilles de 30 min adaptables.
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